Portes entr’ouvertes vers un monde serein,
la cadence est bien douce.
Nul n’est besoin d’alerter les foules,
le calme est revenu.
Les larmes se sont évaporées, la voie est dégagée,
tempête dissipée.
Les horloges se sont arrêtées, ont figé le passé,
futur maîtrisé.
Mes hypothèses se sont avérées bien erronées.
Les fleurs fanées au printemps renaissent inlassablement.
Quelques étoiles se sont éteintes hier
dans l’indifférence généralisée.
L’orage a lavé tous mes doutes,
les odeurs de l’enfance ont ressurgi.
Partir encore, tout recommencer,
sans ne blesser personne.
Nul n’est besoin d’alarmer les gens,
peurs éradiquées.